Fascinus (2006)

 

« Le mot grec phallos se dit en latin fascinus. Le fascinus arrête le regard au point qu’il ne peut s’en détacher. (…) Le mot « fascis » qui désigne les baguettes de bouleau reliées par une courroie que tiennent les licteurs qui précèdent les Pères qui se rendent à la curie est le même que celui qui désigne le fascinus, la fascination, le fascisme. »

 

C’est à partir de ce constat de Pascal Quignard et d’une rêverie sur Venise qu’est né ce film qui oppose le désir à la fascination. A l’heure de la montée des extrémismes religieux et alors que se banalisent les idées d’extrème-droite en France, il est temps plus que jamais de s’interroger sur les mécanismes de la fascination et d’affirmer le parti de la vie contre la montée des obscurantismes.